Tuesday, August 2, 2011

Campagne pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah

Campagne pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah
Résistance
Lancement de la campagne Internationale pour la libération de George Ibrahim Abdallah : enfin, Beirut se réveille
Cirepal

George Ibrahim Abdallah
Vendredi 30 avril 2010
Ce fut une rencontre politique et juridique franco-libanaise exceptionnelle ce jeudi 29 avril, à l’hôtel al-Safir à Beirut, pour le lancement de la campagne internationale pour la libération du prisonnier libanais George Ibrahim Abdallah, injustement détenu depuis 26 ans, dans les prisons françaises.
Ont participé à cette rencontre l’avocat de George, le militant français Jacques Vergès, et l’ancien ministre français des affaires étrangères, Roland Dumas, ainsi que le président du parti NPA, Alain Poujoulat, ainsi qu’un grand nombre de personnalités libanaises, palestiniennes et internationales : parmi celles-ci, le représentant du général Michel Aoun, George Nakhlé, le représentant du président du conseil des députés, Muhammad Khawaja, les anciens ministres Bishara Merhej et Issam Nu’man, le militant Anis Naccache, directeur du centre de recherches Aman, le membre du bureau politique du Hezbollah, Ahmad Milli, les deux prisonniers libérés Samir Kintar et Anwar Yassine.
C’est par le message vocal envoyé par le prisonnier George Abdallah de sa prison française que la conférence a débuté : « chers amis, camarades, frères et sœurs, les murs honnis et les mesures prises m’empêchent d’être en liaison directe avec vous, mais les hommages à la fermeté derrière les barreaux arrivent toujours aux résistants, quelles que soient les conditions difficiles, et quelles que soient les distances.
Mes hommages les plus chaleureux et mes sincères remerciements à votre mouvement solidaire. Votre rencontre aujourd’hui me fait chaud au cœur et me donne confiance dans la victoire, puisque chacun de vous porte un aspect de cette résistance qui, lorsque tous ces aspects se rencontrent et agissent de concert, ce qui est en effet le cas, constituent la réponse historique à tous les effets de l’attaque impérialiste actuelle. Un rang uni derrière le fusil de la résistance, et un affrontement ferme de tous ceux qui mettent en doute sa légitimité. Vous savez tous que le but direct des forces impérialistes, d’Israël et de leurs collaborateurs dans la région est précisément le fusil de la résistance, la décision de résister et de respecter sa légitimité, mais aussi tout ce qui met en avant le rôle créatif de l’unité des masses et de leurs avant-gardes combattantes. Vous savez et vous voyez que celui qui vise le fusil de la résistance vise aussi et en même temps, l’unité du mouvement des masses et agit par tous les moyens pour briser tous les liens d’unité du peuple et de ses masses opprimées, plus particulièrement. Ceci est clair au Liban, en Palestine et en Irak. Le fusil de la résistance a fermement tenu, au Liban, il a libéré la terre et a recouvré la souveraineté. Quelle fut l’attitude des impérialistes ? Elle a été et est toujours occupée à fomenter des troubles et des complots contre la résistance et les hommes de la résistance, au nom de la terre et de souveraineté. C’est leur voie et leur nature. La riposte naturelle à ceux-là consiste à activer le mouvement des masses, en mettant en avant leurs revendications. Elle consiste aussi à s’accrocher au fusil de la résistance et à la décision de résister. La riposte naturelle consiste à affirmer encore plus l’unité du sort qui lie les Libanais aux Palestiniens. Isoler le peuple palestinien et les masses palestiniennes n’a entraîné que des catastrophes à tous. Ce qui se déroule aujourd’hui en Palestine, la colonisation, la répression, les préparatifs à une autre Nakba, ne concerne pas le peuple palestinien seul, mais nous concernent tous, non pas par solidarité fraternelle ou sympathie, seulement, mais parce que cela nous concerne tous, et au même degré, car la confrontation qui se prépare définira l’avenir de toutes les entités de la région, le Liban étant l’une d’elles. Vivent dans l’illusion ceux qui pensent pouvoir vivre en sécurité et s’épanouir sur les ruines du peuple palestinien et des masses palestiniennes, ils vivent dans l’illusion ceux qui pensent que l’insistance de Netanyahu et de Lieberman et de leurs semblables à propos de la judéité d’Israël n’est qu’un mot d’ordre insignifiant ayant juste un rôle raciste. Evidemment, la réponse naturelle et nécessaire aujourd’hui consiste à s’accrocher pour imposer, par tous les moyens, le droit au retour, base et fondement de la question palestinienne. S’accrocher à l’uité du peuple palestinien et réclamer aux forces responsables de mettre fin à l’état de division, cette division entre la Cisjordanie et la bande de Gaza, qui est une catastrophe. Les flambeaux de la liberté sont les citadelles de la dignité, nos prisonniers et prisonnières, à la ferme détermination, ont matérialisé, par leur mouvement, l’unité et les mécanismes de la confontration avec l’ennemi.
Pouvons-nous, dans ces conditions ne pas prendre en compte la position de la Turquie, qui affirme actuellement sa solidarité avec notre cause première, alors qu’elle était un des piliers de l’Etat sioniste dans la région ? Pouvons-nous négliger l’importance de l’alliance syro-iranienne pour faire face à l’impérialisme ? Au moment où les forces impérialistes essaient de profiter de toute occasion pour se ruer sur nos peuples, soutenues par les forces de la réaction dans la région.
La fermeté des révolutionnaires est la condition existentielle pour rassembler autour d’eux une solidarité révolutionnaire, et surtout une condition vitale pour la solidarité avec eux-mêmes, en tant que militants prisonniers. En cette période, les convictions anti-impérialistes et anti-capitalistes sont devenues des accusations suffisantes, et des preuves criminelles, devant les tribunaux européens, et notamment lorsque cela se rapporte aux militants du Moyen-Orient. Après avoir été condamnés aux peines les plus lourdes, les militants révolutionnaires sont détenus toute leur vie tant qu’ils ne se repentent pas ou ne s’agenouillent pas. Il ne s’agit pas seulement d’un fanatisme ou d’une vengeance de la part de ceux qui sont responsables de l’appareil de l’Etat, mais ces pratiques sont plutôt un reflet de la logique générale d’une justice qui est au service du système impérialiste en crise, qui porte sa propre vision envers les révolutionnaires de nos peuples. Le mot d’ordre de la bourgeoisie actuelle, c’est la soumission volontaire et le regret, pour obtenir la liberté, leur mot d’ordre ne faisant que dévoiler la prostitution de la justice bourgeoise. En cette période de crise, je suis de plus en plus certain que cette justice n’est en fait composée que de mesures administratives soumises, en fin de compte, au rapport de forces entre les forces de la révolution solidaires autour des révolutionnaires emprisonnés d’une part, et entre les forces de la réaction voulant les garder en prison et les soumettre à toutes formes de chantage.
A bas les projets impérialistes et leurs valets dans la région, et la victoire aux masses résistantes de notre peuple. Hommage et gloire à tous nos martyrs. Ensemble vers la victoire. Avec mes chaleureuses salutations. Georges Abdallah. »
Messages de Marwan Barghouty et d’Ahmad  Saadate
De sa prison de Haddarim, en Palestine occupée, Marwan Barghouty a salué la conférence, en son nom et au nom de ses frères prisonniers, et a exprimé sa solidarité avec le militant George Abdallah, affirmant qu’ils réclament du gouvernement français la libération immédiate de George et leur solidarité avec sa juste cause, pour laquelle il s’est longtemps sacrifié en résistant à l’occupation sioniste des terres libanaises et palestiniennes.
Pour sa part, le représentant du FPLP au Liban, Marwan Abdel Al a lu un message du secrétaire général du FPLP, le prisonnier Ahmad Saadate, qui se trouve actuellement en isolement dans la prison Ramon, en Palestine occupée, disant : « les partisans de la liberté dans le monde sont solidaires avec la juste cause de George et réclament des autorités françaises sa libération immédiate. Le train de l’histoire va de l’avant et l’histoire de l’oppression impérialiste et coloniale ne reviendra pas, quels que soient leurs noms et quelle que soit leur puissance et leur domination des peuples opprimés.
L’avocat militant Jacques Vergès
L’avocat qui a défendu Abdallah dès son arrestation, Jacques Vergès, a exprimé sa joie de se retrouver au Liban en se rappelant la première visite qu’il a faite au pays, lorsqu’il était envoyé par le gouvernement algérien pour défendre le prisonnier Hijazi, combattant palestinien, en Palestine occupée, et qu’il en fut alors expulsé vers le Liban. Il a accusé de mensonge la ministre française de la justice, Michelle Alliot-Marie qui a déclaré, lors de sa récente visite au Liban, que George Abdallah est un criminel. « Car le procureur général ne cesse de dire qu’il faut enfermer George Abdallah à cause de ses opinions et de sa position nationale. Par cette attitude, le gouvernement français proclame clairement qu’il est hostile à la résistance palestinienne et libanaise ». « Je ressens de la honte, a-t-il poursuivi, parce que la France du général de Gaulle est devenue un terrain pour Israël. Il est honteux que la France du général de Gaulle soit soumise à l’administration américaine. Il y a une lettre, en possession de mon ami Roland Dumas, signée par la ministre américaine des affaires étrangères, Condoliza Rice, qui réclame le maintien de la détention de George Abdallah. C’est le style du maître qui ordonne son valet… George n’est qu’un combattant de la liberté qui fait face à l’occupation. C’est un homme intelligent, fermement attaché à ses opinions et positions. Il lui suffit de renier ses convictions pour être libéré. Mais le maintien de George Abdallah en détention est un cancer sur la face de la France, et nous nous battons pour que les dirigeants français soient dignes de leur peuple. »
Maître Vergès a demandé à l’assemblée de faire un effort pour que le Liban officiel réclame la libération de George Abdallah, prenant exemple sur l’Iran : « Dans cette salle se trouve parmi vous un ami, le militant Anis Naccache, que le gouvernement iranien a pu libérer des prisons françaises. Vous direz probablement que l’Iran est un pays puissant et qu’il a des intérêts, mais le Liban est puissant, aussi, la France a des intérêts au Liban et il suffit que les autorités libanaises réclament la libération de George Abdallah en proposant de lui ouvrir les portes. »
Quant à l’ancien ministre français des affaires étrangères, Roland Dumas, il a affirmé que toutes les conditions sont réunies pour la libération de George Abdallah, sauf celle de son reni de sa cause. « Son dossier ne montre qu’une seule chose : c’est un grand militant » a-t-il affirmé, espérant revenir au Liban pour saluer George Abdallah dans son pays.
Pour le député Nawwar Sahili, du bloc de la fidélité à la résistance, George Abdallah est un symbole de la résistance, et « nous sommes certains que George Abdallah sera bientôt libéré ». Abu Imad Rifa’i, représentant du mouvement du Jihad islamique au Liban, a salué en George Abdallah le représentant de cette jeunesse arabe qui a consacré sa vie à la cause palestinienne et la juste cause de la nation. Il a réclamé sa libération immédiate des prisons françaises, en insistant sur la nécessité, pour les autorités françaises, de se débarrasser des pressions sionistes et américaines à propos de cette cause.
Quant à Alain Pouloulat, dirigeant au NPA, il a déclaré que son parti s’engageait à la libération immédiate de George Abdallah et qu’il était prêt à faire partie de la campagne internationale pour sa libération, et de coopérer avec toutes les organisations et partis libanais et arabes pour ce faire.
La déclaration de Beirut
Après de nombreuses interventions de personnalités politiques et religieuses, ainsi que des militants de la cause des prisonniers (Muhammad Safa et sheikh Atallah Hammoud), qui ont réclamé qu’un effort soit fait auprès des officiels libanais pour les placer face à leurs responsabilités et auprès des autorités françaises, rappelant que le Liban n’était plus un pays sous mandat français, la déclaration de Beirut, au nom des participants, a été lue et approuvée.
« Déclaration de Beirut (29 avril 2010)
Nous, les participants à la conférence de lancement de la campagne internationale, juridique et civile, pour la libération du prisonnier libanais détenu dans les prisons françaises, George Ibrahim Abdallah, conférence tenue à Beirut le 29 avril 2010, avec la participation de personnalités arabes et internationales, politiques et juridiques, intellectuelles et académiques, nous proclamons ce qui suit :
« Premièrement : Nous sommes fiers du grand militant George Abdallah, qui a passé plus de 26 ans détenu dans les prisons françaises, et dont le maintien de la détention est arbitraire, contraire aux lois internationales, et une violation des règlements de la juridiction française. Est-ce que le pouvoir judiciaire français, qui s’inspire des principes de la révolution française, veut appliquer la justice ou se venger ?
Deuxièmement : L’assemblée considère que la non libération de George Abdallah, bien qu’il réponde aux conditions exigées pour sa libération, depuis 1999, est une décision politique dont le gouvernement français assume les responsabilités tant sur le plan juridique que moral. L’assemblée réunie réclame que le pouvoir judiciaire français prouve son indépendance et son refus des pressions américaines et israéliennes. L’assemblée renouvelle sa demande aux autorités françaises de libérer immédiatement George Abdallah.
Troisièmement : les gouvernements libanais successifs (hormis le dernier gouvernement du président Salim El-Hoss) ont négligé la cause de George Abdallah, et ce manquement intentionnel ne peut être compris que comme un comportement considérant que les autorités françaises exercent un mandat sur le Liban. C’est pourquoi nous appelons les autorités libanaises à une intervention sérieuse auprès des autorités françaises et exiger la libération immédiate de George Abdallah. Au cas où les autorités françaises ne suivent pas, nous appelons à une proposition de résolution devant la commission des droits de l’homme de l’ONU, dénonçant le maintien de sa détention arbitraire.
Quatrièmement : La campagne internationale pour la libération de George Abdallah sera le creuset rassemblant les différents comités ou les initiatives libanaises, arabes et internationales qui tendent à la libération de George Abdallah. Cette campagne se poursuivra de manière ascendante, au Liban et en France, prenant différentes formes, rassemblements ou manifestations, et la campagne empêchera que cette cause soit négligée par les agendas politiques libanais ou français.
Cinquièmement : l’assemblée réunie appelle les organisations non gouvernementales concernées par les droits de l’homme, les partis, les syndicats et les médias, à examiner la situation juridique de George Abdallah, et notamment le procès inique auquel il a été soumis, et les pressions exerçées sur le pouvoir judiciaire français pour empêcher sa libération, et notamment en 1999, à signer la pétition exigeant sa libération, et à écrire à ce propos au gouvernement français et à l’Union européenne. »
Pour plus d’informations
Liban : (961) 3350956 – (961) 3378194
Message vocal de George Abdallah:
En espérant que cette campagne se poursuive, que les initiatives se multiplient, qu’elles soient officielles ou populaires, jusqu’au retour de George Abdallah dans son pays, qui attend le retour d’un héros.
Au moment où se déroulait cette conférence, consacrée à George Abdallah, les personnalités présentes avaient également à l’esprit la lourde condamnation récente prise par le pouvoir judiciaire égyptien à l’encontre du combattant exemplaire Sami Shihab (Muhammad Mansour, de son vrai nom) et de ses frères, accusés d’avoir soutenu la résistance du peuple palestinien à Gaza.
En effet, le tribunal exceptionnel égyptien a condamné Sami Shihab à 15 ans de prison ferme, alors qu’il a condamné Muhammad Qabalan et d’autres militants à la perpétuité, rien que parce qu’ils ont décidé d’apporter une aide concrète à la résistance palestinienne. Aujourd’hui, parler de résistance et d’aide à la résistance devient un crime dans l’Egypte soumise aux Etats-Unis et à Israël de Hosni Moubarak. Alors qu’il n’y a rien de plus naturel que d’affirmer et d’agir pour soutenir nos frères en Palestine, dans toute la Palestine occupée, alors qu’il s’agit du premier devoir des peuples arabes et musulmans, avant d’être celui des peuples libres dans le monde, le soutien à la résistance est devenu un acte criminel.
Nous sommes certains que Sami Shihab et ses frères ne resteront pas longtemps en prison. Sayyid Hassan Nasrullah l’a d’ailleurs affirmé, répondant à une station télévisée koweitienne : « cette affaire est politique, et nous la réglerons au moyen des voies politiques ». Suite à la condamnation de ces nobles militants, héros de la nation arabe, Sayyid Nasrullah a témoigné sa solidarité avec leurs familles en leur promettant de faire ce qu’il faut pour mettre fin à cette honteuse condamnation.
George Abdallah, Sami Shihab, Yahya Skaf, Samir Kintar, Anwar Yassin, et surtout hajj Imad Mughnieh et des milliers de soldats inconnus, martyrs, blessés ou sur le terrain, le Liban a de quoi être fier de sa participation à la lutte pour libérer la Palestine.
Cirepal (Centre d'Information sur la Résistance en Palestine)


Source : Cirepal

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Maurice (L), the brother of George Ibrahim Abdallah, and Anis Naccache (R) hold pictures of Abdallah during a demonstration outside the French embassy in Beirut on April 30, 2010 to call on France for his release. Dozens of people demonstrated demanding the release of Abdallah, who was sentenced to life imprisonment in France in 1984 for his part in the 1982 murders of two diplomats, Charles Robert Day, an American and Yacov Barsimantov, an Israeli, in Paris. Naccache was convicted and jailed in France for 10 years for attempting to kill former Iranian Prime Minister Shapour Bakhtiar in 1980 along with Abdallah. Getty Images logo Getty Images 13 months ago
Maurice (L), the brother of George Ibrahim Abdallah, and Anis Naccache (R) hold pictures of Abdallah during a demonstration outside the French embassy in Beirut on April 30, 2010 to call on France for his release. Dozens of people demonstrated demanding the release of Abdallah, who was sentenced to life imprisonment in France in 1984 for his part in the 1982 murders of two diplomats, Charles Robert Day, an American and Yacov Barsimantov, an Israeli, in Paris. Naccache was convicted and jailed in France for 10 years for attempting to kill former Iranian Prime Minister Shapour Bakhtiar in 1980 along with Abdallah.


Georges Ibrahim Abdallah

27 décembre 2009

Bruxelles: Manifestation pour Gaza

Un milliers de manifestants ont défilé ce dimanche à Bruxelles dans le cadre de la 'Gaza Freedom March' dénonçant le blocus de Gaza. Une délégation de notre Secours Rouge y a porté un calicot pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah et y a diffé des centaines de tracts exposant la situation de ce camarade.



20 décembre 2009

Liban: Meeting pour Georges Ibrahim Abdallah

C'est hier samedi que s'est tenu le meeting pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah.
Affiche pour le meeting Abdallah

2 décembre 2009

France: Perpétuité + 3 mois pour Georges I. Abdallah

Hier, Georges Ibrahim Abdallah était convoqué à comparaître au tribunal de Grande Instance de Tarbes pour refus de prélèvement d'ADN.  Le prisonnier révolutionnaire militant de la cause palestinienne et emprisonné depuis plus de 25 ans en France, est arrivé au tribunal les pieds menottés, escorté par les forces de police.  Il avait décidé de ne pas se faire représenter par son avocat.  L'audience s'est avérée risible, la juge ne connaissant absolument pas le dossier et multipliant les erreurs (elle a affirmé qu'il était né en Algérie, alors qu'il est né au Liban).  Une des clés du procès était que le prisonnier avait refusé de donner son ADN, sachant qu'on le lui avait prélevé en 2003. Absurdement, la juge a déclaré que c'était à lui de le prouver!  Après un délibéré de quelques minutes, Georges Ibrahim Abdallah a été condamné à trois mois de prison, cumulés à sa peine de perpétuité.
Une cinquantaine de personnes s'étaient rassemblées pour exprimer leur solidarité.  Des calicots avaient été déployés devant le palais de justice, devant un grand nombre de policiers.  A l'annonce du verdict, ils ont exprimé leur mécontentement et scandé 'Palestine vaincra, libérez Georges Abdallah'.

29 novembre 2009

France: Georges Ibrahim Abdallah en procès à Tarbes

Georges Ibrahim Abdallah, révolutionnaire libanais, militant de la cause palestinienne, emprisonné à Lannemezan, est convoqué à comparaître le 1er décembre devant le Tribunal de Tarbes pour refus de prélèvement d’ADN.
Il s’agit d’une convocation-provocation! En effet l’administration dispose certainement de l’ADN de Georges Abdallah car la loi précise que pour les personnes condamnées avant le vote des lois sur le FNAEG (en général avant 2003), celles ayant écopé de plus de 10 ans de prison doivent fournir leur ADN et que dans ce cas, les prélèvements peuvent être effectués de force ou à l’insu des condamnés. Il est d’ailleurs précisé dans la loi que lorsqu’il n’est pas possible de procéder à un prélèvement biologique, l’identification des empreintes génétiques 'peut être réalisée à partir de matériel biologique qui se serait naturellement détaché du corps de l’intéressé'. L’infraction 'entraîne de plein droit le retrait de toutes les réductions de peine dont cette personne a pu bénéficier et interdit l’octroi de nouvelles réductions de peine'. La peine encourue pour les condamnés pour crimes est deux ans et 30.000 euros d’amende. Les peines prononcées pour le refus de prélèvement s’ajoutent, sans possibilité de confusion, à la condamnation en cours.
Georges Abdallah est incarcéré depuis plus de 25 ans. Libérable depuis dix ans, la justice le maintient en prison du fait des pressions israéliennes et états-uniennes. Mais les refus de libération ne suffisent pas à la justice. Elle tente de briser la résistance de Georges Abdallah par tous les moyens, comme elle tente de briser la résistance d’autres prisonniers politiques comme Georges Cipriani et Jean-Marc Rouillan. Cette convocation au tribunal de Tarbes doit être l’occasion d’une mobilisation pour la libération de Georges Abdallah et contre la loi sur le fichage génétique.

5 novembre 2009

France: Déclaration de Georges Ibrahim Abdallah

Enregistrement audio, illustré par des images du rassemblement, de la déclaration de Georges Ibrahim Abdallah pour la mobilisation du 24 octobre 2009 à Paris.

24 octobre 2009

Paris: Rassemblement pour G. I. Abdallah

Une septentaine de personnes (dont une délégation de notre SR) étaient présentes au rassemblement organisé à Paris par le Collectif pour la libération de G. I. Abdallah. Plusieurs collectifs et organisations ont lu des textes de solidarité, et une lettre de Georges a été lue.
Les signataires de l'appel à la libération de Georges étaient: ACTIT (Association culturelle des travailleurs immigrés de Turquie), AGEN (Association Générale des Etudiants de Nanterre), ATIK-Paris (Confédération des travailleurs de Turquie en Europe), CAPJPO-EuroPalestine (Coordination des Appels pour une Paix Juste au Proche Orient ), Commission SRI (Commission pour un Secours Rouge International), Coup pour Coup 31, CSPPL-France (Comité de soutien avec les 'prisonniers politiques libres'), CSFN (Comité de solidarité franco-népalais), CRCD (Centre de recherche et culture de Dersim), ILPS (International league of peoples' struggle / Ligue de lutte internationale des peuples), IJAN (International jewish antizionist network), IMA (International migrants alliance / Alliance internationale des immigrés), Libérez-Les !, Libérons georges 33, MSRPP (Mouvement de Soutien à la Résistance du Peuple Palestinien), MIR (Mouvement des Indigènes de la République), OCML Voie prolétarienne (Organisation Communiste Marxiste-Léniniste - Voie prolétarienne), NLPF ! (Ne laissons pas faire !), NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste), PCMF (Parti communiste maoïste de France), RESPAIX (Conscience Musulmane et Réveil des Consciences - Mantes la Jolie), ROCML (Rassemblement d'Organisations Communistes Marxistes-Léninistes), Solidarité et Liberté, SRA (Secours Rouge Arabe), SRF (Secours Rouge de France), SR-APAPC (Secours Rouge Belgique), YDG-Paris (Yeni demokratik gençlik / Nouvelle jeunesse démocratique), YK-Paris (Yeni kadin / Nouvelle femme)
Calicot SR pour G.I.Abdallah Manifestation pour G.I.Abdallah Calicot pour G.I.Abdallah Calicot pour G.I.Abdallah Déclaration de Georges Ibrahim Abdallah:
'À l’aube de cette 26e année d’incarcération,...'
Cher(e)s camarades, cher(e)s ami(e)s,
À l’aube de cette 26e année d’incarcération, votre mobilisation solidaire m’importe énormément. Elle m’apporte beaucoup de chaleur et de force. Elle me va tout simplement droit au coeur. À vous tous, camarades, de derrière ces abominables murs, mes salutations révolutionnaires les plus chaleureuses.
Quelques mois auparavant, la commission pluridisciplinaire des mesures de sûreté ainsi que la Cour d’appel du tribunal de l’application des peines de Paris, ayant examiné mon dossier, ont confirmé le rejet d’une énième demande de libération conditionnelle, retenant que '...la force intacte de ses convictions anti-impérialistes, pouvait, si le contexte politique s’y prêtait, le pousser à se comporter en activiste résolu et implacable'. Ainsi donc, camarades, les convictions anticapitalistes, les convictions anti-impérialistes constituent des charges suffisantes, des preuves irréfutables justifiant le maintien des révolutionnaires en prison à vie. Ce n’est pas simplement de l’acharnement vengeur de l’État, ce sont plutôt les arguments reflétant la logique générale d’une justice au service de l’ordre impérialiste en crise. Au nom de l’éternel chantage, repentir contre libération, la justice bourgeoise s’affirme en dernière instance, sans détour ni fioritures, comme simple rouage de domination. Au service du capital, face aux prolétaires antagonistes et à tous les protagonistes de la gauche révolutionnaire anti-impérialiste refusant de renier leurs idées et leur engagement, les décisions judiciaires s’avèrent pour ce qu’elles sont, de simples mesures administratives de répression et d’anéantissement. C’est symptomatique, d’ailleurs, de voir de plus en plus souvent qu’un ministre de la justice a été auparavant ministre de l’intérieur ou de la défense et inversement...
Avec l’approfondissement de la crise, camarades, la criminalisation des diverses expressions de lutte est appelée à se généraliser. Et cela est aussi vrai au niveau national qu’au niveau mondial: répression des prolétaires en lutte contre la régression sociale, le terrorisme managérial du patronat, et le chômage dans les centres du système et guerres de pillage et domination dans les périphéries proches et lointaines... Bien entendu, le tout est accompagné de campagnes de propagande d’intoxication et de désinformation. Ainsi la régression sociale se présente sous les noms 'réforme' et 'modernisation'; les guerres des agresseurs impérialistes et les agressions de leurs affidés régionaux se trouvent qualifiées d’ 'interventions pour la liberté et la démocratie'... tout naturellement ceux qui collaborent au service du capital se trouvent gratifiés du nom des 'forces vives et modernes' et surtout 'modérées'. Ici comme ailleurs, camarades, les prolétaires n’ont d’autre choix sur ce terrain aussi que d’étendre et renforcer la résistance en donnant à la guerre idéologique la dimension qu’elle occupe réellement... Nous savons tous, camarades, que la vague de suicides et de dépressions dont on parle quelque peu ces jours-ci est une conséquence directe des conditions de travail.
Ce ne sont pas les prolétaires qui doivent se suicider, c’est le capitalisme qu’il faut abattre!
Hier, camarades, non loin d’ici et au su et au vu de tout le monde, le soi-disant attachement d’Obama et de son administration aux valeurs de justice et à la justice internationale en particulier s’est traduit par le refus de Washington de transférer le rapport de Goldstone sur la guerre de Gaza, au conseil de sécurité de l’ONU, pour empêcher la possibilité de son transfert devant la Cour pénale internationale. Cela n’a pas soulevé une quelconque objection de la France ou de l’Europe. Pire encore, la bourgeoisie palestinienne à la tête de l’Autorité palestinienne et aux ordres de l’administration d’Obama et sous sa pression, n’a fait que faciliter ce scandale. Il n’empêche, camarades: la mobilisation des masses palestiniennes et leurs avant-gardes révolutionnaires ont finalement obligé l’Autorité palestinienne à revoir sa position en tenant compte des rapports de force inter-palestiniens.
Camarades, c’est en se mobilisant toujours plus sur le terrain de la lutte anticapitaliste anti-impérialiste que l’on apporte le soutien le plus significatif aux prisonniers révolutionnaires.
  • À bas l’impérialisme et ses laquais!
  • À bas le terrorisme managérial du patronat!
  • Honneurs aux prolétaires et peuples en lutte!
  • La Palestine vivra, la Palestine vaincra!
  • Ensemble, camarades, nous vaincrons!
Georges Abdallah - Lannemezan le 15 octobre 2009
Voir le site du Collectif pour la libération de G. I. Abdallah

11 avril 2009

Méricourt: Meeting pour Georges Ibrahim Abdallah

Une quarantaine de personnes ont assistés au meeting pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah à Méricourt. La soirée a commencé par une intervention du comité organisateur 'Liberez-les!' sur le thèse de 'L'actualité du sionisme en Palestine et au Liban', puis d'une intervention du Collectif pour la Libération de Georges Ibrahim Abdallah: 'Georges Ibrahim Abdallah: son combat politique et sa situation'. Ces interventions ont été suivies de la projection du film Retour au pays du Hezbollah de Soha Béchara, d'une intervention de Walid Atallah, de l'Association des Palestiniens en France (Al Jaliya), et du passage d'un enregistrement fait par Georges Ibrahim Abdallah à l'intention des particpants à cette initiative. Plusieurs groupes avaient déployés des stands d'information et de solidarité, et notament notre Secours Rouge.
Meeting à Méricourt La salle du meeting
Délégation Secours Rouge à Méricourt Notre délégation

11 janvier 2009

Bruxelles: Des dizaines de milliers de manifestants pour Gaza

Des dizaines de milliers de manifestants (50.000?) ont défilé à Bruxelles pour dénoncer l'opération militaire israélienne à Gaza. C'était l'occasion pour le Secours Rouge/APAPC de porter la revendication de la libération de Georges Ibrahim Abdallah, avec un calicot et une diffusion massive de tracts. De nombreuses occasions ont ainsi été créées d'exposer l'histoire et la situation actuelle de Georges.
Manifestation pour Gaza

9 janvier 2009

France: Nouveau report pour l'examen de la libération de Georges Ibrahim Abdallah

Communiqué du Comité pour la Libération de G. I. Abdallah
Georges Ibrahim Abdallah communiste combattant de la cause palestinienne est véritablement un otage de l'Etat français depuis bientôt un quart de siècle. Arrêté en 1984 à Lyon, Georges Abdallah est condamné en juillet 1986 à quatre ans de détention. Suite à une cascade de rebondissements politico-judiciaires, avec notamment des pressions du gouvernement des Etats-Unis, il est condamné en mars 1987 à la réclusion criminelle pour des actions revendiquées par son organisation, les FARL (Fractions Armées Révolutionnaires Libanaises). Il a terminé sa peine de sûreté en 1999 et il peut demander sa libération depuis cette date, ce qu'il a fait 7 fois, sans succès. Georges Abdallah est un combattant révolutionnaire qui représente encore aujourd'hui un risque pour les intérêts impérialistes français au Liban. La DST a dernièrement écrit aux juges chargés du dossier pour rappeler le motif politique du maintien en prison de Georges Abdallah. 'Compte-tenu de l'implication de la France au Liban, de son soutien au gouvernement libanais et surtout de la présence militaire française dans le cadre de la FINUL renforcée, on ne peut exclure que Georges Ibrahim Abdallah use de son influence sur des mouvements extrémistes pour agir contre les intérêts français'. Le déroulement de l'examen de sa septième demande de libération conditionnelle est une illustration de l'acharnement judiciaire pour raison politique contre Georges Abdallah qui depuis 25 ans subit des lois et des tribunaux d'exceptions. Cet enchaînement de dates peut être rébarbatif à lire mais il est exemplaire du traitement par les fonctionnaires du ministère de la justice du dossier de Georges Abdallah.
6 février 2007: Georges Ibrahim Abdallah dépose sa 7e demande de libération conditionnelle. La date d'examen est fixée au 26 juin 2007.
26 juin 2007: Alors que Georges Abdallah est en salle de visioconférence à Lannemezan assisté de son avocat qui s'est déplacé de Paris, l'examen de la demande est reporté pour 'problème technique' au 4 septembre 2007.
Août 2007: L'audience du 4 septembre est reportée au 17 septembre 2007.
17 septembre 2007: Examen en première instance de la demande de libération conditionnelle, avec des déclarations islamophobes et anti-arabes de la part de la DST et de l'avocat de la partie civile Etatsunienne.
10 octobre 2007: La septième demande de libération conditionnelle de Georges Ibrahim Abdallah est refusée. Georges Abdallah fait appel. La dépêche AFP de l'époque rappelle justement les arguments politiques qui ont motivé cette décision.
20 décembre 2007: Examen en appel de la demande sans que Georges Abdallah puisse y assister. La décision est annoncée pour le 31 janvier 2008.
31 janvier 2008: La décision est reportée au 17 avril 2008.
25 février 2008: Loi sur la rétention de sûreté.
18 mars 2008: La justice décide d'entendre Georges Ibrahim Abdallah avant de prendre sa décision et date est fixée au 25 mars 2008.
25 mars 2008: Georges Ibrahim Abdallah est auditionné par visio-conférence.
17 avril 2008: Le jour annoncé de la décision, les juges décident d'appliquer à Georges Abdallah la nouvelle loi sur la rétention de sûreté. Il devra passer au Centre national d'observation de Fresnes pour une période de 6 semaines et une commission pluridisciplinaire devra donner son avis aux juges. L'audience est reportée sans qu'aucune date ne soit fixée.
5 août 2008: Transfert à Fresnes de Georges Abdallah. La procédure 'd'observation de la dangerosité' est tellement absurde que l'administration pénitentiaire peine à trouver des psychiatres complices.
4 septembre 2008: Le jour de l'audience décidé en avril 2008, les juges annoncent qu'il s'agit d'une audience de fixation de date. Le nouvel examen en appel de la demande de Georges Abdallah est reporté au 8 janvier 2008.
23 septembre 2008: Re-transfert de Georges Abdallah à la prison de Lannemezan.
3 novembre 2008: Alors que théoriquement la commission pluridisciplinaire a trois mois maximum pour remettre son rapport, la Ministre de la Justice publie un arrêté annulant cette contrainte de délai. La commission peut prendre des mois et des mois pour donner son avis.
Décembre 2008: Il est notifié à Georges Abdallah que la commission pluridisciplinaire étudiera son dossier le 22 janvier 2009.
8 janvier 2009: Les juges s'octroient un nouveau délai et l'audience est reportée au 26 mars 2009
26 mars 2009: Plus de deux ans après le dépôt de la demande de libération de Georges Abdallah, que se passera-t-il? Alors que les massacres sionistes s'amplifient en Palestine une décision politique sera-t-elle prise pour que Georges Abdallah soit libéré et que la bouffonnerie judiciaire cesse? Le 26 mars 2009, Georges Ibrahim Abdallah aura passé plus 8.900 jours dans les prisons françaises!!!

31 décembre 2008

Bruxelles: 10.000 manifestants pour Gaza

Les membres et sympathisants du Secours Rouge étaient présents à la manifestation de ce mercredi à Bruxelles pour réclamer la fin des bombardements sur Gaza. Les manifestants s'étaient rassemblés à partir de 14h sur la place de la Monnaie et ont rejoint vers 15h30 en fin de parcours la place des Martyrs en passant notamment par le boulevard de Berlaimont. Ils étaient 10.000. Quelques drapeaux israéliens ont été brûlés sur la place de Martyrs.
Manifestation pour Gaza à Bruxelles Manifestation pour Gaza à Bruxelles

31 décembre 2008

Liban: La carte de voeux de la famille de Georges Ibrahim Abdallah

Traduction d'un article paru dans le journal Al Akhbar (décembre 2008), sans corrections ni précisions de notre part:
Lettre de voeux de la famille de Georges Ibrahim Abdallah "La famille du prisonnier politique libanais Georges Abdallah détenu en France a adressé une carte de voeux aux responsables libanais pour leur rappeler le dossier de son fils emprisonné depuis 1984 et qui rentre dans sa 26ième année de détention, soit deux fois et demi la durée qui avait été requise contre lui par le procureur de la République lors de son procès.
La famille a rappelé que les autorités françaises avaient récemment relâché des militants d'Action Directe accusés d'actions similaires à celles retenues contre Georges et que les autorités allemandes avaient également relaxé le chef de l'Organisation de l'Armée Rouge condamné à six peines de perpétuité, et trois peines successives de 15, 14 et 12 ans.
La famille Abdallah a demandé à la France 'démocratique' de relâcher de la même manière Georges Abdallah et pose la question cruciale suivante : comment expliquer que les autorités libanaises, aussi bien dans la 'majorité' que dans 'l'opposition', se refusent à assumer leur rôle naturel qui consiste à demander la libération de Georges ?
Pour rappel, la commission spéciale française créée sur le fondement de la loi Dati a décidé le 4 septembre dernier de prolonger la détention de Georges Abdallah. La loi Dati de début 2008 permet de prolonger la durée de détention d'un prisonnier déjà condamné même si les conditions de sa relaxe sont satisfaites."

21 septembre 2008

France: Manifestation pour Georges Ibrahim Abdallah

Manifestation à Paris Manifestation à Paris
Ce samedi, une délégation du Secours Rouge Belgique a répondu à l'appel du Rassemblement à l'appel du Collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah devant la prison de Fresne. Voici leur communiqué:
MANIFESTATION POUR GEORGES IBRAHIM ABDALLAH CONTRE LA LOI DATI
Samedi 20 septembre 2008, une cinquantaine de militants internationalistes se sont rassemblés devant la prison de Fresnes pour manifester leur solidarité avec le communiste libanais, Georges Ibrahim Abdallah, détenu depuis près d'un quart de siècle dans les prisons françaises.
Libérable depuis 1999, ayant déposé sa septième demande de libération conditionnelle, il affronte actuellement, au Centre national d'observation, une série d'expertises inquisitoriales censées évaluer sa "dangerosité", conformément à la loi Dati sur la "rétention de sûreté".
Comme Georges I. Abdallah, les prisonniers politiques d'Action directe, Georges Cipriani et Régis Schleicher, ont récemment fait les frais de cette mesure appliquée rétroactivement.
Ayant décidé de se faire entendre et de se faire voir des prisonniers, le cortège des manifestants, précédé d'une longue banderole avec le portrait de Georges I. Abdallah, se dirigea vers l'arrière de la prison.
Là, proches des cellules, les manifestants purent percevoir les cris de solidarité des prisonniers, en réponse aux slogans qui étaient scandés:
"Palestine vaincra, libérez Georges Abdallah!", "Vingt-cinq an de prison, vingt-cinq ans de résistance, libérez Georges Abdallah!", "A bas la rétention de sûreté, Georges Abdallah doit être libéré!"
Collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah
Manifestation à Paris

30 août 2008

Transfert de Georges Ibrahim Abdallah

Le transfert de Georges Ibrahim Abdallah de la prison de Lannemazan à la prison de Fresnes est annoncé pour le début de semaine prochaine. De fait, Georges va sûrement subir une semaine supplémentaire d'attente à Fresnes en plus des 6 semaines minimum imposée par la commission pluridisciplinaire chargée d'examiner la "dangerosité" des prisonniers condamnés à perpétuité qui font une demande de libération conditionnelle.
Comme pour Georges Capriani et Régis Schleicher qui viennent de terminer à Fresnes la période d'observation imposée par l'Etat, Georges Abdallah va devoir subir des entretiens avec des médecins, psychiatres, directeur de prison et autres rétribués de l'administration pénitentiaire sur des faits politiques. Fresnes, c'est la quasi impossibilité de téléphoner, les parloirs réduits au minimum, etc. (Site Libérons Georges)
  • Georges Ibrahim Abdallah
  • n° d'écrou 939049
  • C.P. FRESNES - Quartier du CNO
  • 1, Allée des Thuyas
  • 94261 Fresnes Cedex

25-26 décembre 2007

Bombage pour Georges Ibrahim Abdallah

La nuit du 25 au 26 décembre, la libération du communiste libanais Georges Ibrahim Abdallah a été revendiquée au moyen de pochoirs et de bombes de peinture, sur la façade de la Maison de France, avenue de la Toison d'Or à Bruxelles.
Bombage à Bruxelles

18 décembre 2007

Action policière préventive contre une initiative du Secours Rouge pour Georges Ibrahim Abdallah

Ce mardi 18 décembre, le Secours Rouge/APAPC avait prévu d'investir le palais de justice de Lille avec des militants de l'Union des Jeunes Progressistes Arabes de Paris
Il s'agissait de revendiquer la libération de Georges Ibrahim Abdallah, militant communiste libanais détenu en France depuis 24 ans en raison du comportement de larbins des magistrats français envers le gouvernement américain. Les autorités US étaient partie civile dans le procès de Georges Ibrahim Abdallah et font pression empêcher toute libération conditionnelle.
A 8h30, deux voitures banalisées de la police belge ont coincé la voiture de notre camarade "Ramon", qui devait conduire le groupe de participants belges de Bruxelles à Lille. Il a été embarqué dans une voiture banalisée tandis qu'un policier se mettait au volant de sa voiture. Les policiers ont saisi le texte de l'opération et le téléphone privé du camarade qui a été tout d'abord conduit au 211, rue du Noyer, où se trouve le service d'identification judiciaire et le service spécialisé dans le traitement des enregistrements (filtrages, identifications des voix, etc). Sans un interrogatoire, sans une question, les policiers ont bloqué notre camarade dans ces locaux. Ils n'étaient attentifs qu'aux appels téléphoniques qui lui étaient faits.
Il a ensuite été transféré à la Tour de la police (ex-Tour Botanique), square Victoria Regina.
A 17h30, après neuf heures de détention, notre camarade a retrouvé la liberté, son téléphone et ses clés de voiture, sans autre explication que la demande venait "de Paris".
Bien entendu, cette intervention a empêché l'action prévue à Lille d'être menée à bien, ce qui était très probablement le but de la manoeuvre.

Quelques réflexions

1° Il est évident qu'un manque de discrétion a été à l'origine de cette opération policière préventive. Le fait que la demande d'intervention soit venue de France (et c'est davantage le genre de la police française que celui de la section politique de la police belge) n'implique pas que les fuites aient été commises en France. Elles peuvent avoir eu lieu ici, avoir été communiquées par la police belge à la police française, et ensuite avoir provoqué la décision politique que constitue la demande d'intervention.
2° On peut supposer que la police n'avait pas l'information complète, sans quoi la police française aurait pu elle-même intervenir préventivement à la frontière ou à Lille. Il est même probable que les autorités françaises aient surestimé l'ampleur de l'action projetée. Encore une fois, il faut en tirer une leçon de prudence: les conversations "à demi-mot" peuvent ne pas complètement renseigner la police, elles suffisent à lui mettre la puce à l'oreille. Et puis plusieurs informations partielles peuvent constituer une information suffisamment complète.
3° Cette intervention préventive montre que les autorités françaises voulaient éviter que les militants du Secours Rouge et de l'UJPA ne perturbent le train-train de la justice bourgeoise, à l'heure où celle-ci se radicalise contre les mouvements populaires et sociaux. Les autorités françaises voulaient éviter tout tapage autour de la situation de Georges Ibrahim Abdallah. Elles nous ont fait l'honneur de considérer que nos projets sont une gêne pour leurs petits trafics. C'est un puissant encouragement pour continuer et amplifier nos activités, et pour les concevoir de telle sorte qu'une telle intervention policière préventive ne puisse à l'avenir les empêcher.

La solidarité est une arme!

Liberté pour Georges Ibrahim Abdallah!

Secours Rouge/APAPC
Bruxelles, mardi 18 décembre 2007

27 septembre 2007

Accrochage de banderolles et manifestation surprise à Paris

Des membres et des sympatisants du Secours Rouge/APAPC accrochent des banderolles appelant à la libération de Georges Ibrahim Abdallah à des ponts et des passerelles surplombants le périphérique de Paris, puis participent à la manifestation surprise devant le palais de justice de Paris.
Banderolles à Paris 2007 Banderolles à Paris 2007 Banderolles à Paris 2007 Manifestation à Paris 2007 Manifestation à Paris 2007 Manifestation à Paris 2007

25 janvier 2007

Occupation du consulat libanais à Paris

Des membres et des sympathisants du Secours Rouge/APAPC participent à l'occupation du consulat du Liban à Paris (123, avenue Malakoff, Paris 16e).
Les occupants protestent contre la tenue de la conférence Paris 3, qui verra les puissances impérialistes et les capitalistes libanais imposer des mesures antipopulaires à un peuple déjà victime de l'agression sioniste.
Ils demandent la libération immédiate de Georges Ibrahim Abdallah, militant communiste libanais, en prison en France depuis 23 ans. Nous demandons le retrait des troupes française du Liban.
Occupation du consulat libanais à Paris 2007 Occupation du consulat libanais à Paris 2007

2006

Collages à Bruxelles

Collage d'affiche à Bruxelles

21 octobre 2006

Rassemblement à l'appel du Secours Rouge/APAPC

Dans le cadre de la Journée internationale d'action pour Georges Ibrahim Abdallah.
Manifestation de soutien à Georges Ibrahim Abdallah octobre 2006 Manifestation de soutien à Georges Ibrahim Abdallah octobre 2006

6 août 2006

Le Secours Rouge participe à la manifestation contre la guerre au Liban à Bruxelles

Manifestation contre la guerre au Liban à Bruxelles août 2006

15 novembre 2005

Rassemblement et affichage à Bruxelles

Rassemblement à l'appel du Secours Rouge/APAPC, de l'Anarchist Black Cross et de l'Union des Jeunes Progressistes Arabes de Belgique devant les communautés européennes, rond-point Schuman.
Campagne d'affichage en novembre 2005 Affiche pour la manifestation de novembre 2005 Affiche de solidarité à Georges Ibrahim Abdallah

6 septembre 2005

Rassemblement à Bruxelles

Rassemblement à Bruxelles septembre 2005 Rassemblement à Bruxelles septembre 2005 Rassemblement à l'appel de l'Union des Jeunes Progressistes Arabes de Belgique devant la résidence de l'ambassadeur français: 41, boulevard du Régent à 1000 Bruxelles.

13 juin 2005

Pochoirs à Lille

Des banques et le palais de justice de Lille ont été peints au pochoir la nuit du 12 au 13 juin.
Pochoir sur une banque à Lille juin 2005 Pochoir sur le palais de justice de Lille juin 2005

22 juillet 2004

Rassemblement à l'appel de l'Union des Jeunes Progressistes Arabes de Belgique devant la résidence de l'ambassadeur français, 41 boulevard du Régent à 1000 Bruxelles.

Manifestation en juillet 2004

2006

Nouvelle affiche...

Nouvelle affiche de soutien à Georges Ibrahim Abdallah

20 mars 2004

Manifestation à Bruxelles contre la guerre en Irak.

Manifestation contre la guerre en Irak et soutien à Georges Ibrahim Abdallah 2004 Manifestation contre la guerre en Irak et soutien à Georges Ibrahim Abdallah

19 mars 2004

Meeting organisé par le SR/APAPC et l'UJPA à Bruxelles

Affiche pour le meeting de mars 2004 Le 19 mars, le Secours Rouge/APAPC et l'Union des Jeunes Progressistes Arabes ont tenu un meeting pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah à l'Espace Marx à Bruxelles.
Le meeting a rassemblé une soixantaine de personnes qui ont d'abord entendu les prises de parole des organisateurs du meeting avant de visionner la vidéo réalisée par la famille de Georges. Un message téléphonique de Georges adressé aux participants du meeting a ensuite été diffusé, suivi de la projection d'un film sur la guerre de 1982 au Liban, quand les forces armées sionistes, appuyées par les puissances impérialistes, avaient envahi le Liban, encerclé et bombardé Beyrouth, et permis à leurs auxiliaires fascistes libanais de massacrer des centaines de civils palestiniens et libanais dans les camps de Sabra et Chatila. C'est en riposte à cette invasion et à ces masssacres que les FARL avaient exécuté à Paris le responsable du Mossad de l'ambassade d'Israël et l'attaché militaire américain.
Différentes organisations solidaires sont intervenues en fin du meeting: les Etudiants Communistes Libanais, Voie Démocratique (Maroc), Front Démocratique Populaire de Libération Ahwaz, et du Front Révolutionnaire de Libération du Peuple de Turquie (DHKC). Le camarade du DHKC a eu l'occasion e rappeler qu'en prison, Georges Ibrahim Abdallah a participé à des grèves de la faim en solidarité avec les prisonniers révolutionnaires de Turquie en lutte contre le régime d'isolement des prisons de type F, lutte qui a déjà coûté la vie à cent-sept prisonniers et qui se poursuit encore actuellement.
Projection lors du meeting de mars 2004 Un rendez-vous a été pris au meeting pour la manifestation du lendemain contre la guerre et l'occupation de l'Irak.
Les organisateurs et les participants du meeting ont adressé ce massage à Georges Ibrahim Abdallah:
Cher ami, cher camarade. Ce vendredi 19 mars, nous avons participé à une réunion publique appelant à ta libération. Européens et Arabes, militants politiques et simples citoyens conscients, hommes et femmes, jeunes et vieux, nous sommes solidaires de ton combat pour les peuples arabes libanais et palestiniens. Nous te souhaitons e la force, du courage et une prompte libération!
  • Vive la solidarité internationale!
  • A bas l'impérialisme, le sionisme et les régimes arabes réactionnaires!
  • Vive la lutte et la libération des peuples!
Estrade au meeting de mars 2004 Bilan chiffré e l'agit-prop pour le meeting: 2750 tracts diffusés (marché de Saint-Gilles, d'Anderlecht, du midi et de Molenbeek, ULB, meeting Chili au Pianofabriek, meeting Palestine à l'Espace Marx, soirée basque à Recycl'art, fête anniversaire d'ATTAC, etc.); 500 affiches collées: 500 (+ une centaine d'affiches génériques Secours Rouge); annonces radio à Al Manaar et à Air Libre; mailing. Brochures des Textes de Georges: premier tirage de 200 exemplaires (150 en supplément à Solidarité n°3 + 50 envoyées à Paris); deuxième tirage de 200 exemplaires (dont un second lot de 50 exemplaires pour Paris). Total: 400 exemplaires. T-Shirt imprimés: 30.

16 janvier 2004

Placards à Bruxelles

A Bruxelles, des membres et sympathisants du Secours Rouge/APAPC ont collé de grands placards appelant à la libération de Georges Ibrahim Abdallah sur le siège de la banque française Société Générale.
Affiche placardée pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah

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